Fils du peintre Charles Frechon, il n’a pas plus de facilité qu’un autre pour assouvir sa passion artistique. L’héritage du père est lourd, et il faudra se surpasser pour être un peu reconnu.
Ses parents connaissant les difficultés financières que rencontrent de nombreux peintres font tout pour le dissuader. Après une éducation religieuse et deux expériences de travail
qui ne le passionne pas, il finit par faire céder ses parents et entre à l’école des Beaux-Arts en 1915. Année où, le grand professeur Philippe Zacharie décède, il est le lien, entre presque
tous les peintres rouennais et aussi entre le Lycée Corneille et l’École des Beaux-Arts. Il a certainement fait naître de nombreuses vocations dans sa ville.
Michel Frechon se lie avec des jeunes rapins, comme Léonard Bordes, Pierre Le Trividic, Alfred Dunet ... Ensemble, il formeront la dernière génération de peintre de l’École de Rouen.