RIVES EN MOUVEMENT
Le choix d’un motif.
A la recherche de nature, de calme et de beaux motifs, les grands marcheurs que sont les peintres de plein air ont fréquemment choisi les bords de l’eau pour poser leur chevalet. De multiples raisons, imperceptibles parfois, conditionnent ce choix.
Oisiveté créatrice.
Une chanson : « Quand on se promène au bord de l’eau » décrit admirablement ce que les promeneurs peuvent ressentir sur les rives des cours d’eau. Dans le film de Jean Duvivier « La belle équipe » Jean Gabin chante cette « plaidoirie » à l’oisiveté et au bien être.
Toujours d’actualité, ce texte des années 30 nous parle de loisirs simples et proches de nous, de promenades où l’on oublie un moment les soucis de la semaine en s’éloignant des bruits et de la pollution des grandes villes, d’écouter, de voir et sentir la nature, les bruits de l’eau, des oiseaux, le vent traversant les arbres, le parfum des fleurs, et les nombreuses déclinaisons de couleurs autour du bleu et vert.
Sur les rives foisonnent les estaminets et les guinguettes qui offrent aux artistes des lieux de repos où l’on peut échanger autour d’un bon bock (verre de bière) et d’une anguille fumée.
Coucher sur la toile.
La lumière changeante se reflétant sur l’eau offre continuellement une nouvelle esthétique. Le regard affûté des peintres à la recherche de nouveaux effets visuels capte ses infinies variations. Ces artistes subliment l’éphémère en couchant sur la toile des effets atmosphériques saisis sur le vif.
Les rivières, les fleuves, la mer, ainsi que les brumes qui s’en échappent sont des motifs passionnant pour les peintres. Le courant et le vent provoquent du mouvement et font scintiller la surface de l’eau, ou à l’inverse, leur absence crée une surface lisse comme un miroir.
Accrochés aux murs.
La galerie présente un ensemble de 40 œuvres (environ) exécutées sur différents rivages normands entre 1870 et 1930. Cet éternel renouveau que venaient chercher les peintres au bord de l’eau sera très largement représenté par des toiles de Joseph DELATTRE (surnommé le peintre de la Seine), Robert-Antoine PINCHON, Pierre DUMONT, Narcisse GUILBERT, Albert LEBOURG ... et également par d’autres artistes moins connus des amateurs rouennais.
Pratique
Exposition à découvrir à la Galerie Bertran au 108 rue Molière à Rouen du 14 mars au 25 avril 2025
Entrée libre et gratuite du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30
Pour plus d’information, appelez moi au 06 52 75 18 21 - galeriebertran@gmail.com
Antoine Bertran
A la recherche de nature, de calme et de beaux motifs, les grands marcheurs que sont les peintres de plein air ont fréquemment choisi les bords de l’eau pour poser leur chevalet. De multiples raisons, imperceptibles parfois, conditionnent ce choix.
Oisiveté créatrice.
Une chanson : « Quand on se promène au bord de l’eau » décrit admirablement ce que les promeneurs peuvent ressentir sur les rives des cours d’eau. Dans le film de Jean Duvivier « La belle équipe » Jean Gabin chante cette « plaidoirie » à l’oisiveté et au bien être.
Toujours d’actualité, ce texte des années 30 nous parle de loisirs simples et proches de nous, de promenades où l’on oublie un moment les soucis de la semaine en s’éloignant des bruits et de la pollution des grandes villes, d’écouter, de voir et sentir la nature, les bruits de l’eau, des oiseaux, le vent traversant les arbres, le parfum des fleurs, et les nombreuses déclinaisons de couleurs autour du bleu et vert.
Sur les rives foisonnent les estaminets et les guinguettes qui offrent aux artistes des lieux de repos où l’on peut échanger autour d’un bon bock (verre de bière) et d’une anguille fumée.
Coucher sur la toile.
La lumière changeante se reflétant sur l’eau offre continuellement une nouvelle esthétique. Le regard affûté des peintres à la recherche de nouveaux effets visuels capte ses infinies variations. Ces artistes subliment l’éphémère en couchant sur la toile des effets atmosphériques saisis sur le vif.
Les rivières, les fleuves, la mer, ainsi que les brumes qui s’en échappent sont des motifs passionnant pour les peintres. Le courant et le vent provoquent du mouvement et font scintiller la surface de l’eau, ou à l’inverse, leur absence crée une surface lisse comme un miroir.
Accrochés aux murs.
La galerie présente un ensemble de 40 œuvres (environ) exécutées sur différents rivages normands entre 1870 et 1930. Cet éternel renouveau que venaient chercher les peintres au bord de l’eau sera très largement représenté par des toiles de Joseph DELATTRE (surnommé le peintre de la Seine), Robert-Antoine PINCHON, Pierre DUMONT, Narcisse GUILBERT, Albert LEBOURG ... et également par d’autres artistes moins connus des amateurs rouennais.
Pratique
Exposition à découvrir à la Galerie Bertran au 108 rue Molière à Rouen du 14 mars au 25 avril 2025
Entrée libre et gratuite du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30
Pour plus d’information, appelez moi au 06 52 75 18 21 - galeriebertran@gmail.com
Antoine Bertran